Obefazimod pour les maladies inflammatoires de l'intestin et d’autres maladies inflammatoires
Abivax a développé obefazimod à partir d’une chimiothèque comprenant plus de 2 200 petites molécules, sous licence du Centre National de la Recherche Scientifique de l’Université de Montpellier et/ou de l’Institut Curie.
Abivax utilise les propriétés anti-inflammatoires d’obefazimod pour cibler l’inflammation dans les essais cliniques. La découverte de ces propriétés a conduit à l'initiation d'études cliniques qui positionnent obefazimod comme un candidat médicament ayant le potentiel de traiter la rectocolite hémorragique, la maladie de Crohn et d’autres maladies inflammatoires.
Comment fonctionne obefazimod dans l’inflammation ?
Obefazimod, avec son nouveau mécanisme d’action, est la seule et unique molécule qui renforce l’expression de miR-124, un régulateur naturel de la réponse inflammatoire. L’augmentation de l’expression du miR-124 entraîne la diminution des cytokines et des cellules immunitaires, menant ainsi à la réduction de l’inflammation et au contrôle de la progression des maladies telles que la RCH.
ABX464/obefazimod est un médicament expérimental dont l'utilisation commerciale n'a été approuvée dans aucune juridiction.
Les MICI – une maladie chronique sans remède
La maladie inflammatoire de l'intestin (MICI) est une maladie chronique à vie, caractérisée par un dysfonctionnement immunitaire et l’inflammation du tube digestif, liée à de nombreux facteurs, à savoir génétiques, environnementaux et immunologiques. Les deux principaux types de MICI sont la rectocolite hémorragique (RCH) et la maladie de Crohn (MC). Si la maladie de Crohn peut affecter chaque région du tube digestif, la rectocolite hémorragique affecte uniquement le colon et entraîne une inflammation qui conduit à des saignements rectaux, des diarrhées sanglantes, des crampes abdominales ou des douleurs sévères. Obefazimod est développé dans la rectocolite hémorragique, dont la cause exacte reste inconnue. Toutefois, une dérégulation du système immunitaire et une origine génétique sont des causes possibles. Malgré la disponibilité des différentes thérapies approuvées dans le traitement de la RCH et de la MC, la grande majorité de ces thérapies nécessitent une administration chronique par injections ou perfusions intraveineuses. De plus, ces traitements peuvent être accompagnés d’effets secondaires sérieux, y compris, des risques d'infections graves entraînant des hospitalisations ou des décès ainsi que des risques accrus de diverses tumeurs malignes.
La grande majorité des patients souffrant de MICI et traités avec des thérapies actuellement disponibles, n’atteignent pas le stade de la rémission clinique et un nombre important de ces patients cesse de répondre aux traitements au fil du temps. Cela démontre qu’il existe un besoin médical important dans ces indications. Pour en savoir plus sur la RCH et sur les MICI, rendez-vous sur :
